Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le monde fascinant des abeilles.
|
Un peu d'histoire
Longtemps avant l'apparition des hommes, des abeilles vivaient déjà sur terre. Beaucoup plus tard, les hommes intéressés par le miel, favorisèrent le développement des abeilles.
L'homme des cavernes était friand de miel qui le fortifiait. En Espagne, une peinture rupestre de plus de 8000 ans montre une récolte de miel. 4000 ans avant notre ère, les Egyptiens pratiquaient déjà l'apiculture et installaient des ruches dans leurs vergers en vue de la pollinisation des fleurs. Quant aux Romains, ils élevaient leurs abeilles dans des ruches confectionnées avec du liège, de l'argile, de la boue et de la bouse de vache.
Le miel était à la fois symbole de richesse et de douceur. La Bible évoque "le pays où coulent le lait et le miel". Lorsque les conquistadores apportèrent le miel en Amérique, les Indiens appelèrent l'abeille avec mépris "mouche de l'homme blanc".
Médecine, monaie et alcool
Jadis, le miel n'était pas utilisé prioritairement pour sa saveur, mais pour ses vertus médicinales. Ses propriétés antiséptiques étaient déjà connues dans l'Antiquité. Les Egyptiens l'employaient pour la momification des défunts. En Amérique du Sud, les Aztèques du Mexique, y eurent aussi largement recours. Plus tard, et dans d'autres cultures, le miel a servi de monaie d'échange. Selon des légendes nordiques, les Germains consommaient une boisson alcoolisée à base de miel, d'eau et de plantes.
Aujourd'hui, comme hier la médecine traditionnelle chinoise place le miel au premier rang des remèdes naturels. Mais les abeilles ne font pas que donner du miel. Elles produisent aussi de la cire, une marchandise qui a eu une grande importance en Europe jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Et Zeus donna un dard à l'abeille
Les hommes découvrirent bien vite que les abeilles étaient extrêmement précieuses pour la pollinisation des fleurs et que les abeilles domestiques vivaient dans les ruches de manière strictement organisée. Elle figuraient au coeur d'un grand nombre de mythes et de légendes; selon l'une d'elles, les nymphes qui alimentaient Zeus avec du miel empêchèrent qu'il soit tué par son père Chronos. En signe de reconnaissance, Zeus donna un dard aux abeilles. Cependant lorsqu'il fut lui-même piqué, il ordonna que désormais elles périssent sitôt après l'avoir utilisé.
Les Grecs et les Romains prétendirent longtemps que les abeilles étaient issues de cadavres d'animaux et les considéraient comme un symbole de mort et de résurrection. Au 16e siècle, un savant espagnol découvrit que la reine était une femelle pondant des oeufs et qu'elle était mère de toutes les abeilles de la ruche.
Longtemps avant l'apparition des hommes, des abeilles vivaient déjà sur terre. Beaucoup plus tard, les hommes intéressés par le miel, favorisèrent le développement des abeilles.
L'homme des cavernes était friand de miel qui le fortifiait. En Espagne, une peinture rupestre de plus de 8000 ans montre une récolte de miel. 4000 ans avant notre ère, les Egyptiens pratiquaient déjà l'apiculture et installaient des ruches dans leurs vergers en vue de la pollinisation des fleurs. Quant aux Romains, ils élevaient leurs abeilles dans des ruches confectionnées avec du liège, de l'argile, de la boue et de la bouse de vache.
Le miel était à la fois symbole de richesse et de douceur. La Bible évoque "le pays où coulent le lait et le miel". Lorsque les conquistadores apportèrent le miel en Amérique, les Indiens appelèrent l'abeille avec mépris "mouche de l'homme blanc".
Médecine, monaie et alcool
Jadis, le miel n'était pas utilisé prioritairement pour sa saveur, mais pour ses vertus médicinales. Ses propriétés antiséptiques étaient déjà connues dans l'Antiquité. Les Egyptiens l'employaient pour la momification des défunts. En Amérique du Sud, les Aztèques du Mexique, y eurent aussi largement recours. Plus tard, et dans d'autres cultures, le miel a servi de monaie d'échange. Selon des légendes nordiques, les Germains consommaient une boisson alcoolisée à base de miel, d'eau et de plantes.
Aujourd'hui, comme hier la médecine traditionnelle chinoise place le miel au premier rang des remèdes naturels. Mais les abeilles ne font pas que donner du miel. Elles produisent aussi de la cire, une marchandise qui a eu une grande importance en Europe jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Et Zeus donna un dard à l'abeille
Les hommes découvrirent bien vite que les abeilles étaient extrêmement précieuses pour la pollinisation des fleurs et que les abeilles domestiques vivaient dans les ruches de manière strictement organisée. Elle figuraient au coeur d'un grand nombre de mythes et de légendes; selon l'une d'elles, les nymphes qui alimentaient Zeus avec du miel empêchèrent qu'il soit tué par son père Chronos. En signe de reconnaissance, Zeus donna un dard aux abeilles. Cependant lorsqu'il fut lui-même piqué, il ordonna que désormais elles périssent sitôt après l'avoir utilisé.
Les Grecs et les Romains prétendirent longtemps que les abeilles étaient issues de cadavres d'animaux et les considéraient comme un symbole de mort et de résurrection. Au 16e siècle, un savant espagnol découvrit que la reine était une femelle pondant des oeufs et qu'elle était mère de toutes les abeilles de la ruche.
Aristée, fils d'Apollon et patron païen des apiculteurs, tenant une ruche.
Chandelle en cire d'abeille
Au Moyen Âge, l'apiculture a connu son apogée principalement grâce à l'église. Une ruche avait alors autant de valeur qu'une vache. Les moines produisaient beaucoup de miel et surtout de la cire pour la confection des cierges. Ils considéraient les abeilles comme des auxiliaires zélées, désintéressées et chastes car ils les croyaient issues d'une procréation asexuée. Des documents du monastère de St-Gall, vieux de plus de 1000 ans, contiennent des registres sur les taxes de miel et de cire qui, à cette époque, étaient prélevées comme impôt.
Avec l'arrivée de la Réforme et la concurrence de nouvelles denrées telles que sucre, confitures et produits de substitution pour la confection des cierges, l'apiculture perdit l'importance qu'elle avait eue autrefois.
Sans abeilles, pas de fruits !
Selon les conditions météorologiques, les quelque 160'000 ruches de Suisse produisent chaque année entre 2'000 et 3'500 tonnes de miel, avant tout pour constituer une réserve de nourriture en vue de la dure saison d'hiver. Si les hommes raffolent du miel, le principal intérêt que représentent pour eux les abeilles est ailleurs: en récoltant le nectar des fleurs, elles se chargent de pollen qu'elles transportent sur leurs pattes et le déposent sur les pistils des fleurs qu'elles visitent, contribuant ainsi à leur fertilisation. Pas moins de 80% des principales cultures sont pollinisées uniquement pas ces insectes.
Ce n'est donc pas la valeur économique du miel qui joue le premier rôle dans l'élevage des abeilles, mais celle de fonction de pollinisation. Celle-ci est estimée par les professionnels à CHF 340 millions par année pour la pollinisation des cultures agricoles telles que fruits, baies, légumes et colza. Ce qui classe l'abeille au 3e rang des animaux de rente juste derrière le boeuf et le porc.
Ce n'est donc pas la valeur économique du miel qui joue le premier rôle dans l'élevage des abeilles, mais celle de fonction de pollinisation. Celle-ci est estimée par les professionnels à CHF 340 millions par année pour la pollinisation des cultures agricoles telles que fruits, baies, légumes et colza. Ce qui classe l'abeille au 3e rang des animaux de rente juste derrière le boeuf et le porc.
L'abeille, insecte pollinisateur par excellence
Au contraire des abeilles sauvages, les abeilles domestiques vivent toute l'année en colonies de 15000 à 60000 abeilles. Au printemps, les vergers en fleurs tirent profit de cette immense énergie : en un minimum de temps, les abeilles doivent féconder des millions de fleurs. Chacune ne récolte le nectar que d'une seule variété florale à la fois. Celle qui butine la fleur de pissenlit se concentrera sur cette variété jusqu'à ce qu'elle ne trouve plus de nectar ou de pollen.
Ce processus augmente nettement la probabilité d'une fécondation fructueuse. Si, selon la région, une variété de fleur prédomine dans une prairie ou un verger, le miel qui en est issu est une spécialité : un miel de châtaignier ou de sapin blanc. Sur notre territoire cloisonné en surfaces relativement petites, on trouve à vrai dire surtout du miel de fleurs mélangées car les abeilles récoltent le nectar d'un très grand nombre de fleurs différentes pour l'amener dans la ruche. Les plus abondantes sources de nectar ou de miellat sont, outre les vergers, la dent-de-lion et le colza et, dans les forêts, le sapin blanc et l'épicéa.
Au contraire des abeilles sauvages, les abeilles domestiques vivent toute l'année en colonies de 15000 à 60000 abeilles. Au printemps, les vergers en fleurs tirent profit de cette immense énergie : en un minimum de temps, les abeilles doivent féconder des millions de fleurs. Chacune ne récolte le nectar que d'une seule variété florale à la fois. Celle qui butine la fleur de pissenlit se concentrera sur cette variété jusqu'à ce qu'elle ne trouve plus de nectar ou de pollen.
Ce processus augmente nettement la probabilité d'une fécondation fructueuse. Si, selon la région, une variété de fleur prédomine dans une prairie ou un verger, le miel qui en est issu est une spécialité : un miel de châtaignier ou de sapin blanc. Sur notre territoire cloisonné en surfaces relativement petites, on trouve à vrai dire surtout du miel de fleurs mélangées car les abeilles récoltent le nectar d'un très grand nombre de fleurs différentes pour l'amener dans la ruche. Les plus abondantes sources de nectar ou de miellat sont, outre les vergers, la dent-de-lion et le colza et, dans les forêts, le sapin blanc et l'épicéa.
Le vol nuptial
Les vols nuptiaux n'ont lieu que l'après-midi, et seulement par beau temps. La jeune reine (ou princesse) s'accouple avec 7 à 12 mâles lors de plusieurs vols nuptiaux. L'accouplement dans les airs en plein vol, dure moins de 5 secondes.
Le faux-bourdon chevauche la reine par l'arrière, entoure son abdomen avec ses pattes et introduit l'endophallus dans la chambre de l'aiguillon.
La sortie et le retournement de l'endophallus le font mourir et il tombe en arrière. L'éjaculat se déverse dans les oviductes de la "princesse" qui en se libèrant du faux-bourdon devient une reine.
Les vols nuptiaux n'ont lieu que l'après-midi, et seulement par beau temps. La jeune reine (ou princesse) s'accouple avec 7 à 12 mâles lors de plusieurs vols nuptiaux. L'accouplement dans les airs en plein vol, dure moins de 5 secondes.
Le faux-bourdon chevauche la reine par l'arrière, entoure son abdomen avec ses pattes et introduit l'endophallus dans la chambre de l'aiguillon.
La sortie et le retournement de l'endophallus le font mourir et il tombe en arrière. L'éjaculat se déverse dans les oviductes de la "princesse" qui en se libèrant du faux-bourdon devient une reine.